D’abord, en félicitant les employés pour leurs bons coups. C’est facile et ça ne coûte rien.
« Comment puis-je motiver mon employé ? Avez-vous de bons trucs ? » D’abord, un employé motivé déploie volontairement des efforts au-dessus de la moyenne de façon à faire un travail de qualité, un travail avec une valeur ajoutée et un bon travail d’équipe. La motivation n’est pas un état stable, caractéristique de l’individu et indépendant de l’environnement. Il y a des facteurs qui viennent de l’individu, mais aussi des facteurs qui proviennent de l’organisation.
Caractéristiques personnelles qui influent sur la motivation :
les valeurs de l’individu;
des besoins de performance plus ou moins élevés;
la situation stable ou instable de vie personnelle (les périodes de séparation ou de maladies affectent la plus grande des motivations);
l’intérêt pour le genre de travail proposé;
les habiletés ou compétences pour le travail.
Caractéristiques reliées à l’emploi qui influent sur la motivation :
conditions de travail équitables et concurrentielles;
rôles et responsabilités bien définis;
équipement et matériel nécessaires;
tâches qu’il aime et dans lesquelles il est compétent;
possibilité d’avancement et de développement;
niveau d’autonomie en fonction de ses compétences;
bonne relation avec son supérieur;
bon climat de travail.
Même si on ne peut pas mobiliser les employés — ce sont plutôt les employés qui décident d’eux-mêmes de se mobiliser —, il est possible de créer des conditions propices à la mobilisation. Le rôle des patrons est d’abord de recruter les bonnes personnes et ensuite de créer les conditions pour faciliter la motivation.
Un des facteurs les plus négligés et qui ne coûte absolument rien est la reconnaissance verbale ou la rétroaction (feedback). Plusieurs patrons se sentent mal à l’aise de féliciter leur employé, de lui dire qu’ils l’apprécient, qu’il fait un bon travail, qu’il est important dans l’entreprise. « Quand personne ne te l’a jamais dit, c’est dur de le faire soi-même. » D’autres ont peur de se faire demander une augmentation de salaire en retour. Finalement, certains pensent que l’employé s’enflera la tête et qu’il ira travailler ailleurs.
Le besoin de reconnaissance
Pourtant, on a tous besoin de reconnaissance, même les patrons. Et quand nous sommes en manque, quand nous croyons que nos efforts ne sont pas reconnus, nous devenons de plus en plus démotivés et commençons à chercher ailleurs où nous pourrions combler ce besoin.
Pour qu’une rétroaction soit efficace, elle doit être fréquente, exacte, explicite et ponctuelle. Alors, patrons et patronnes, marchez sur votre orgueil et utilisez la reconnaissance verbale. Il n’y a pas beaucoup d’investissements qui ne coûtent rien et qui rapportent gros!
Par Pierrette Desrosiers, M.Ps.
Psychologue du travail, conférencière, coach d’affaires, formatrice et auteure.
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