Vous arrive-t-il de penser que vos enfants sont « très gâtés » ? Eh bien, vous avez peut-être raison. 

L’enfant-roi a toujours existé. Aujourd’hui, ce phénomène se multiplie comme un virus. Redoutant de brimer nos enfants, nous avons oublié que les limites et l’autorité étaient primordiales à leur développement et à leur équilibre.

« Je dois aller le réveiller 4 ou 5 fois pour qu’il vienne travailler. Et parfois, j’ai peur de la crise qu’il va me faire, me confie un père découragé de sa relève de 21 ans. Le pire, c’est que j’ai investi des centaines de milliers de dollars pour avoir une entreprise familiale. Je n’avais pas le choix si je voulais qu’il reste. »

Quelles sont les caractéristiques d’un enfant-roi ?

C’est un manipulateur qui refuse de faire des compromis. Il dédaigne l’autorité et fait des « crises de nerfs » quand il est frustré. Il se montre incapable d’assumer les responsabilités et veut constamment être le centre de l’attention.

Culpabilité de ne pas être assez présent, peur de ne pas être aimé, d’être rejeté, stratégie pour éviter la « crise de nerfs », plusieurs raisons amènent un parent à tout donner à un enfant.

Bien sûr, nous voulons ce qu’il y a de mieux pour nos enfants. Cependant, certains parents ont oublié leur mission première : être un parent.

 

Pourquoi la génération Y et les milléniums ont besoin de limites pour réussir?

Dire NON à son enfant et établir des standards élevés, mais réalistes en fonction de son âge. C’est l’aider à devenir un jour un adulte mature et responsable, qui sera capable d’affronter les réalités parfois très difficiles de la vie.

Quand j’ai demandé à ce père s’il accepterait qu’un employé se comporte comme son fils, il m’a immédiatement répondu : « Jamais, il serait à la porte. Mais je ne peux pas me permettre que mon fils s’en aille travailler ailleurs. » Or, dans plusieurs cas, même pour les enfants non-rois, travailler ailleurs et avoir un « vrai patron » constituent un des meilleurs apprentissages de la « vraie vie ».

Soyons honnêtes, être l’employeur de son enfant est loin d’être simple. L’émotif prend souvent le dessus sur le rationnel. Bien sûr, il y a le risque que le jeune ne revienne pas à l’entreprise. Si tel est le cas, il vaut peut-être mieux qu’il parte maintenant que cinq ans après le transfert. Car, franchement, quand je vois certains jeunes qu’il faut constamment aller réveiller pour qu’ils aillent travailler, ou qui ont besoin d’avoir l’entreprise la plus moderne en débutant, je me demande s’ils ont le profil de l’entrepreneur.

 

Est-ce que mon enfant a le profil de l’entrepreneur pour assurer une relève familiale rentable à long terme?

Ce n’est pas en regardant ce qu’une personne possède que l’on peut juger s’il est enfant-roi, mais bien comment il l’obtient. Les enfants-rois appartiennent à différentes générations. Ils constituent un défi pour le système scolaire, mais aussi pour le monde du travail et pour la relève de toute entreprise.

Un enfant-roi devient un adulte-roi, soit employé, soit patron. Dans les deux cas, cela constitue un handicap majeur pour l’entreprise.

Souvenez-vous que tout commence quand l’enfant est tout petit. Céder pour acheter la paix, c’est jouer à l’autruche et repousser le problème. Et ce petit problème peut devenir insurmontable.à

 

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