De par ses nombreuses théories, Darwin a clairement démontré  que l’Homme devait sans cesse s’adapter au changement,  comme toutes les espèces, au risque de disparaître. En agriculture, comme dans les affaires, nous devons sans cesse nous adapter, et donc changer, pour être efficacement en mesure de survivre dans un monde concurrentiel.  En fait, le changement s’avère être la seule chose qui ne changera pas.

Toutefois, « changer pour changer » est loin d’être une stratégie payante, et ce, d’un point de vue économique ou humain. Alors, comment s’assurer que nous faisons pour le mieux en changeant ? S’il y a une chose que l’on peut affirmer, c’est qu’il n’existe aucune assurance « béton », et ce, pour chaque décision qui est prise. Néanmoins, il y a certaines questions que l’on peut se poser en regard au changement, lesquelles peuvent nous être très utiles et augmenter nos chances de succès. L’approche coaching, à cet égard, nous fournit des questions fort intéressantes à explorer, lorsque l’on doit faire face soit à un petit (comme par exemple changer de cellulaire)  ou un grand changement (bâtir une étable neuve, achat d’une terre, etc.). Faites-en l’expérience avant de faire votre prochain changement.

Tout d’abord :

  • Qu’est-ce que ce changement doit améliorer ?
  • En quoi cette amélioration est-elle importante ?
  • En quoi ces changements répondent-ils à mes valeurs, à mes besoins, à ma mission d’entreprise ou de vie ?
  • Quels résultats veut-on obtenir ? Si vous êtes en processus de changement, c’est que voulez d’autres résultats, quelque chose de différent entre votre situation actuelle ou désirée. Mais comment allez-vous les mesurer ? Par quels moyens saurez-vous que le changement initié est réussi ?
  • Quelles phases risquent davantage d’affecter votre entourage ? D’être les plus dures ?
  • De quels moyens dispose-t-on ? Dressez le bilan de vos ressources (temps, argent, matériel, compétences…)
  • De combien de temps dispose-t-on ? Veut-on faire le changement de façon radicale, d’ici la fin du mois, de l’année ?
  • A-t-on « droit à l’erreur » ? Si je me trompe, quelles en seront les conséquences ? Pourrais-je vivre avec ou est-ce irréversible ?
  • Quel serait le changement optimal ?
  • Quels sont la nécessité, l’utilité et l’intérêt de ce changement ? En fait, qu’arriverait-il si je ne changeais pas ou si je n’effectuais pas ce changement ?
  • Quelles pourraient être les alternatives à ce changement ? Est-ce que je peux trouver autre chose à moindre coût (temps, énergie, argent, risques) ?
  • Quels avantages et quels inconvénients présentent ces alternatives, par rapport au changement initial ? Dressez la lise des pour et des contre.
  • Quel sera le prix de ce changement ? Le prix englobe, en l’occurrence, tout ce qui peut éventuellement être engendré. Par exemple le « stress », car tout changement, quel qu’il soit, génère du stress, argent, énergie, etc.
  • Quelles seront les pertes, versus les gains ?
  • Suis-je réellement prêt à payer le prix du changement ?
  • Comment est-ce que je réagis habituellement, face au changement ?

Les autres :

  • Qui d’autres sont concernés par ce changement ? Sont-ils consultés, impliqués, volontaires ?
  • Qu’ont-ils à gagner, à perdre ?
  • Quel en est le véritable prix ? Sont-ils prêts ? Peuvent-ils ou désirent-ils payer ce prix ?

Bonne réflexion et bon changement !